Mardi 18 janvier 2 18 /01 /Jan 15:30

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Julien ne s'attache pas.

Julien, comme beaucoup de garçons, je l'ai rencontré sur Gayvox, comme beaucoup de garçons, ça n'a pas duré plus de 3 semaines et comme beaucoup de garçons, il n'arrive pas à s'attacher à quoique se soit...


C'était en août dernier, j'étais en vacances, j'avais une aventure avec François un mec de Rochefort-en-terre, pas loin de Vannes que je surnomme le «marteau piqueur» et dont je parlerai dans un prochain billet, mais je commençais en parallèle à communiquer avec Julien.  De retour à Paris, je savais que j’allais pouvoir le rencontrer. Pendant un peu plus d’une semaine nous avons correspondu tous les jours par internet et par téléphone. Il avait très envie qu’on se voit et de faire des galipettes, tous les soirs on s’excitait au téléphone en attendant de se croiser réellement. Il me parlait de ses études de cinéma et du mémoire de Master qu’il était en train de rédiger sur Godard. De même, je rédigeais le mien de mon côté que je devais rendre début septembre. Sa vivacité et sa voix me plaisait. J’avais hâte de revenir à Paris pour le voir. Sa description sur internet mentionnait par son poids un corps potelé, un nounours comme on appelle ça dans le milieu. Cela ne me dérangeait pas, sa photographie laissait présager un être intelligent et agréable à regarder.


De retour dans la capitale, on s’est très vite rencontré, il m’a retrouvé directement chez moi en ramenant une bouteille de rouge. Il était un peu comme je l’avais imaginé, de taille normal, avec un corps gonflé et un beau visage joufflu. Là où le surpoids m’est rédhibitoire chez certain garçon, Julien m’attirait et je trouvais que son corps était bien proportionné et que sans sa carrure épaisse, il aurait peut-être eu moins de charme. Nous avons discuté pendant un bon moment en sirotant le vin. C’est un garçon au tempérament ironique, toujours prêt à faire des blagues un peu trash et fan de «Docteur House», le seul homme dans sa vie... Un humour que j’affectionne particulièrement. Mais bon, j’ai très vite senti qu’il était un peu mal dans sa peau et que cet humour de façade caché aussi des difficultés à s’assumer et à s’attacher aux autres.
Nous sommes passés au lit très vite, son corps m’enveloppé, c’était très agréable, il n’embrassait pas super bien, mais bon, il était très attirant et j’avais une envie très forte de coucher avec lui et c’était très réciproque. Ce qu’on fit... C’est la première fois que j’avais des rapports avec un gros nounours.

 

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Après s’être goulument embrassés, je lui ai donné un préservatif qu’il a enfilé aussitôt et a commencé à malaxer mes fesses en y introduisant ses doigts un par un puis m’a lubrifié de gel. Ensuite, je me mis sur le ventre, il m’écarta les jambes puis m’enfila son membre bien raide avec douceur et fermeté. Je le sentais plus sur moi qu’en moi, le gel et son sexe de taille moyenne atténuant malheureusement les sensations. Je me souviens que c’était particulièrement humide voire tropicale, que nous avons sués comme des bêtes. Les va et vient durèrent quelque temps. Au bout d’un moment, je m’ennuyais un peu, mais bon dans un premier rapport, on est rarement complètement satisfait.


Une fois éjaculé, il avait l’air un peu gêné, on a discuté au coin de l’oreiller et puis lancé le film Cannibal Hollocaust, bercés par la musique de Riz Ortolani, on s’est endormi. J’imaginais qu’il pouvait être mon petit copain à ce moment là. Mais un coup de rein est loin d’être un engagement... Ce que je vérifiai une nouvelle fois par la suite.



Par Blasch.
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